samedi 14 décembre 2013

Apprentissage et cognition en enseignement - 12 décembre 2013

Ce soir là, à 19h, j'avais un oral dans le bureau de mon professeur M. Pierre Paradis. Ai-je besoin de vous dire que le stress était à son comble ! Il fallait créer un portfolio comprenant 170 stratégies d'apprentissage et d'enseignement. Sur cinq stratégies, j'ai été capable d'en concevoir seulement qu'une toute seule (...).
 
La stratégie en question avait pour nom le démantèlement épistémologique. Elle a pour but de modifier la pensée critique des élèves. Mise en contexte: au départ, l'enseignante demande aux élèves du secondaire de dire ce qu'ils pensent à propos d'un sujet en particulier, comme les boissons énergisantes. Ceux-ci racontent que ces boissons donnent de l'énergie, c'est agréable, elles ont bon goût, etc. L'enseignante écoutent leurs réponses et n'est pas satisfaite, elle désire changer leur façon de penser sur ces boissons énergisantes. Elle leur fait écouter des vidéos qui démontrent bien les impacts négatifs que ces boissons peuvent engendrer. De plus, elle peut faire venir un spécialiste, afin qu'il parle lui aussi du mauvais côté de boissons énergisantes. Ensuite, les élèves écrivent un texte d'une page sur les impacts négatifs des boissons. De cette manière, l'enseignante est certaine d'avoir saisie chaque élève de façon individuelle.
 
Je trouve cette stratégie plutôt intéressante, car comme enseignante, il est important de bien informer les élèves sur ces sujets où ils pensent tout connaître.
 
* L'image provient de ce site .

Élèves handicapés en difficulté d'apprentissage ou d'adaptation - 10 décembre 2013

Aujourd'hui, c'était le dernier cours du trimestre d'automne à propos des élèves handicapés et en difficulté d'apprentissage ou d'adaptation. Tous les cours ont été très intéressant jusqu'à la dernière semaine. En effet, la semaine passée avait lieu, à l'Atrium, les exposés oraux concernant une déficience ou un trouble quelconque. Mon équipe et moi avons approfondit le syndrome de l'alcoolisation fœtale. Quelle recherche intéressante !

Ce qui m'a étonnée le plus, c'est de savoir qu'il y a des femmes enceintes qui boivent un verre de vin durant leur grossesse et leur enfant ont le SAF (syndrome de l'alcoolisation fœtale). Tandis que d'autres boivent durant tout leur grossesse, en plus de consommer des drogues et leur enfant naît en pleine santé. À la base, il n'est pas conseillé de consommer de l'alcool lorsqu'une femme est enceinte, car comme je viens de mentionner, un seul verre suffit pour accoucher d'un enfant atteint du SAF.

Cette recherche m'a permis d'informer ma meilleure amie qui a 4 mois de grossesse, sur le syndrome de l'alcoolisation fœtale. Elle était étonnée d'apprendre tout ça, car son père lui avait dit que ce n'était pas grave si elle buvait un verre par semaine ! C'est toujours mieux de bien s'informer sur le sujet, surtout quand il concerne les enfants.









* L'image provient de ce site .

mercredi 4 décembre 2013

Prévention, adaptation et réussite scolaire - 4 décembre 2013

Pour la quatrième fois cette semaine, des exposés oraux étaient à l'honneur dans ce cours du mercredi matin ! Heureusement, les oraux sont terminés pour cette session-ci ! Bref, ce n'est pas cela mon sujet aujourd'hui. Le travail de fin de session du cours prévention, adaptation et réussite scolaire consistait à créer un site internet avec Wix et y intégrer des informations concernant une trousse ou un outil pédagogique. Pour notre part (équipe de trois personnes), nous n'avions pas aimé notre outil, donc ce n'est pas de lui que je vais vous faire part dans cet article. Il s'agit plutôt de celui de certaines de mes camarades de classes qui traitaient de l'harcèlement sexuel chez les jeunes.

Cet outil pédagogique permet aux enseignants, ainsi qu'aux parents de faire des activités avec les jeunes afin de les sensibiliser à l'harcèlement sexuel. Par exemple, une des activités proposée dans l'outil est de diffuser des vidéos de situations qui se rapprochent graduellement de l'harcèlement et de discuter avec les jeunes du comportement à adopter lors de ces situations. 

Le vidéo qui suit a été présenté lors de l'exposé oral de mes camarades, il représente bien l'harcèlement, mais aussi les répercussions sur les jeunes qui le vit. Il faut porter une attention particulière au langage dans la vidéo, car c'est du français de France. Bon visionnement !



* Le vidéo provient de Youtube

Organisation de l'éducation au Québec - 2 décembre 2013

Le matin du 2 décembre a été tout un matin ! Pour mon équipe et moi, c'était notre premier exposé oral de la session et il devait durer environ 20 minutes. Nous étions sur le gros "stress", pour finalement être très à l'aise à l'avant, ainsi qu'avec notre sujet. C'est toujours le premier qui est le plus stressant, ensuite ça l'est de moins en moins. Bref, ce matin là j'ai appris beaucoup de choses sur différents sujets que mes camarades de classes ont présentés. 

Je vais vous parler d'un sujet en particulier qui m'a captivé du début à la fin, la réforme scolaire. Puisque je suis un enfant de la réforme depuis ma troisième année du primaire, je trouvais donc intéressant de voir comment les parents et les enseignants ont vécu cette réforme pour leur part. En bref, j'ai retenu que la réforme scolaire n'a jamais été perçue comme précise du point de vue des parents. Ceux-ci faisaient face au néant avec les nouveaux codes de pointage et la façon de fonctionner. Je me souviens très bien que ma mère était l'une des personnes perdues à travers cette réforme. De plus, il n'y avait pas que les parents des jeunes qui ne comprenaient pas les enjeux, mais aussi les enseignants. Ils ne faisaient qu'appliquer ce qu'on leur demandait, cela ne les mettaient pas en confiance pour autant. Chaque personne impliquée de près ou de loin dans cette réforme s'adaptait du mieux qu'elle pouvait. 

Dans cet article de la réforme scolaire des années 2000, celle dont il est question plus haut, on comprend mieux son fonctionnement, ainsi que son objectif.  

mercredi 27 novembre 2013

Maîtrise des savoirs essentiels en français - 27 novembre 2013

Ok, j'avais décidé de produire mon article sur le fait que depuis deux semaine, les professeurs (pas tous) changent leurs méthodes d'enseignement en même temps que les évaluations de cours arrivent... bizarre. Cette idée, je la conserve pour un autre article, puisque, en allant voir sur Claroline il y a deux minutes, j'ai vu que mon résultat du deuxième examen de français était disponible. Je suis satisfaite de ma note (78%), mais mon côté perfectionniste aurait préféré dans les 80%. Ma relation avec le français a toujours été harmonieuse. Cette matière a une place importante dans ma vie et ce depuis le primaire. J'ai de la facilité avec les règles de grammaire et les fautes d'orthographe. Cela dit, je ne suis pas parfaite, donc s'il y a des fautes dans mon blogue, c'est tout à fait normal ! 

Quand j'étais au secondaire, j'aidais souvent mes amis à corriger leurs textes ou leur expliquer les règles des participes passés (les fameux participes passés...). Tout mon secondaire, je savais comment accorder tous les participes passés rapidement. Au Cégep, le français n'étant pas réellement du français, mais plutôt de la littérature, j'ai vite oublié toutes ces notions. Au moment du test de français obligatoire lors de ma première journée d'Université, j'étais très nerveuse à l'idée de le passer. Finalement, j'avais raison de l'être, puisque toutes les règles de grammaire, l'orthographe, la ponctuation, l'accord des verbes, etc., m'ont échappés. J'ai coulé le test avec 56% ! Nous sommes bien loin de mon 78% du cours des maîtrises essentiels en français. 


Je trouve que de mettre le cours obligatoire suite à l'échec du test est une excellente initiative. Cela permet aux étudiants de faire une mise au point de leurs savoirs et de les approfondir du même coup. 
  













* L'image provient de ce site .

Élèves handicapés en difficulté d'apprentissage ou d'adaptation - 26 novembre 2013

Cette semaine, comme à tous les mardis matin, je me suis rendue à mon cours sur les élèves handicapés en difficulté d'apprentissage ou d'adaptation. Ce cours avait pour but de nous apprendre à créer un plan d'intervention, pour ainsi savoir repérer les forces et les faiblesse d'un jeune. C'était vraiment intéressant comme matière ! D'autant plus qu'à partir d'une mise en situation, celle du jeune Jonathan, nous avons créé un plan d'intervention sur une immense feuille. Cette activité était la plus plaisante (et la seule) que nous avons faite depuis le début de la session !

Dans ma future carrière, j'aimerais beaucoup être une orthopédagogue qui travail en sous-groupe avec des jeunes ayant des troubles d'apprentissages ou de comportements. Ce qui signifie que le plan d'intervention sera mon meilleur ami ! Selon ma chargée de cours, madame Jolicoeur, une orthopédagogue fait environ 50 plans d'intervention par semaine. Évidemment, ce nombre varie en fonction du nombre de jeunes présentant des difficultés. 

À titre informatif, je ne crois pas que ma clientèle favorite soit les élèves avec des déficiences intellectuelles,. Lorsque je suis en présence d'une personne handicapée, je me sens mal à l'aise et je ne sais pas comment agir. Cependant, je suis consciente que je devrai fréquenter cette clientèle afin de voir leur réalité, pour ainsi mieux comprendre leur cheminement personnel, scolaire et social. De plus, je trouve qu'ils sont souvent jugés face à leur intégration en classe ordinaire. La vidéo suivante explique le déroulement d'une intégration en classe régulière de Juliette, une jeune fille aveugle. On peut voir qu'une bonne intégration est possible dans ce cas là et c'est une excellente nouvelle !


* La vidéo précédent provient de Youtube .


jeudi 21 novembre 2013

Apprentissage et cognition en enseignement - 21 novembre 2013

Aujourd'hui dans le cours de M. Pierre Paradis, nous avons discuté de sa perspective d'enseignement. Je n'ai pas besoin de vous mentionner qu'un groupe de 30 filles, ça dit ce qu'elles pensent ! En effet, au départ, monsieur Paradis ne voulait pas nous redonner nos copies d'examen pour voir nos erreurs. "Ce n'est pas une stratégie d'apprentissage efficace", selon lui. C'est peut-être vrai, mais nous, notre point de vue (celui que nous avons débattu pendant 1 h 30...) était que nous avons le droit de savoir où étaient nos difficultés, puisque ce n'est pas tout le monde qui ont les mêmes lacunes aux mêmes endroits. 


Suite à ce long débat, nous avons réussit à avoir nos copies d'examen au prochain cours, Youpi ! Ensuite, notre travail était d'élaborer des démarches didactiques de certaines stratégies d'apprentissage ou d'enseignement. Le travail en question n'est pas très compliqué, c'est plus la "présentation" qui m'inquiète. À la fin de la session, nous devrons connaître (PAR CŒUR) les 170 démarches didactiques d'apprentissage ou d'enseignement. Pour ce faire, nous devons nous présenter dans son bureau pour qu'il pige, au hasard, des démarches et qu'on les explique. Je ne sais pas comment mon cerveau va réagir ! Par contre, je me dis que si les élèves des années antérieures ont passé par là, je devrais y arriver à mon tour. 

Même si je ne suis pas toujours en accord avec la façon de penser de M. Paradis, je crois que j'ai quelque chose à apprendre personnellement et pédagogiquement.

* L'image provient de ce site internet 

Organisation de l'éducation au Québec - 18 novembre 2013

Pour commencer, je dois dire que je n'aime pas l'histoire et tout ce qui s'y rapporte. Donc, je n'ai pas besoin de vous dire que le cours obligatoire d'organisation de l'éducation au Québec n'est pas mon préféré cette session-ci. Les amérindiens, le Rapport Parent, le Rapport Copex, les lois, etc., ne m'interpellent pas autant que l'aspect psychologique et éducatif du BAC en adaptation scolaire et sociale. 

Dans le cadre de ce cours, nous devons réaliser un travail de 20 pages, en équipe, sur le sujet de notre choix : la Loi sur la Protection de la Jeunesse. Jusqu'ici, ce n'est pas bien compliqué. Cependant, nous avons séparé le travail en quatre parties, puisque nous sommes quatre dans l'équipe. Ma partie est de trouver des recherches récentes faites sur le sujet en question et d'en ressortir l'importance. J'ai du chercher pendant 2 heures des informations pour pouvoir écrire mon texte, pour en trouver quelques-unes finalement. J'ai eu la plus grande frustration de ma vie, car je n'aime pas être dans le néant lors d'une rédaction de travail. 

Je vais vous faire un bref résumé de mes lectures sur la Loi de la Protection de la Jeunesse. Cette loi a été mise en place en 1977, mais appliquée seulement deux années plus tard, en 1979. Selon le site de l'Association des centres jeunesses du Québec , cette loi permet d'intervenir dans les situations impliquant des mineurs de moins de 18 ans dont la sécurité ou le développement est ou peut être compromis, ainsi que leurs parents. Son objectif est de mettre sur pied des mesures de contrôle, de surveillance et d'aide pour l'enfant. 

Pour ma part, je trouve intéressant d'approfondir le sujet, puisqu'il est directement en lien avec notre future profession. Il est important pour une enseignante de connaître les droits qui s'offrent à nous lors d'une intervention de la DPJ, que ce soit à l'école ou dans un milieu familial. 

Malgré le fait que je n'aime pas nécessairement la matière que vue dans ce cours là, je suis capable d'affirmer mon enthousiasme face à ce projet de fin de session ! 

mercredi 13 novembre 2013

Prévention, adaptation et réussite scolaire - 13 novembre 2013

Mon cours du mercredi matin est celui que j'aime le plus. Non seulement la professeure est géniale, mais la matière abordée est la plus intéressante de la session, et cela à chaque cours. Les notions vues en classe sont très importantes pour mon métier futur, que ce soit comment prévenir le décrochage scolaire ou identifier les différents types d'élèves, je suis toujours captivée par ce qu'on apprend dans ce cours là. 

Depuis le début de la session, nous avions en main un livre, celui de Daniel Courtois. L'objectif était d'en faire la lecture pour ainsi répondre à des questions, afin d'éventuellement assister à sa conférence sur le livre en question. Aujourd'hui avait lieu cette conférence. Il s'est présenté dans notre cours avec un grand sourire et une joie de vivre contagieuse. Lors de sa présentation, il était dynamique, actif, passionné et il interagissait beaucoup avec nous. Son livre a pour titre "Brancher la relation", il explique donc comment avoir une bonne relation entre l'enseignant et l'élève, ce qu'on appelle la relation maître-élève.


Ajouter une légende
Dans sa conférence, il explique, à l'aide d'un crayon de plomb, cette relation. Le bout de l'efface représente l'adulte, puisque celui-ci est dans sa zone de confort grâce à son bagage et son expérience de vie. Quant à lui, le bout de la mine pointue représente l'enfant, car il est en constant déséquilibre, il se découvre et surtout il est toujours en situation d'apprentissage de la vie. Selon monsieur Courtois, il ne faut pas trop mettre de pression sur le jeune comme on le ferait avec l'adulte, puisqu'il pourrait facilement se décourager et tout lâcher. Pour créer une bonne relation avec quelqu'un, il est important de s'intéresser aux besoins de la personne. Par exemple, lorsque ton "chum" rentre à la maison le soir et que tu lui demandes : "Et puis, grosse journée?", celui-ci n'aura pas le choix de dire oui et la conversation peut se terminer de cette façon. Il faut se concentrer sur ce qu'il a aimé ou non dans sa journée. En ce sens, la question : "Et puis, qu'as-tu aimé et moins aimé dans ta journée aujourd'hui?" serait plus appropriée. Par contre, il se peut que votre conjoint réagisse drôlement, c'est pour cela qu'il est important de le préparer mentalement à votre nouvelle manière de penser ! :)

Cette conférence était intéressante, captivante, dynamique et surtout enrichissante sur le côté personnel. Elle m'a permis de faire des liens entre la matière vue en classe et ce que monsieur Daniel disait. Il devrait avoir plus souvent des conférences sur les relations humaines, c'est enrichissant.

* L'image provient de ce site internet

Élèves handicapés en difficulté d'apprentissage et d'adaptation - 12 novembre 2013

Ce matin là, mon réveil matin n'a pas sonné. Fatiguée et n'ayant pas eu le temps de me réveiller suffisamment à mon goût, j'avais un cours de EHDAA (élèves handicapés ou en difficulté d'apprentissage et d'adaptation). Habituellement, je suis assez enthousiaste de me présenter à ce cours, mais pas ce matin là. À ma grande surprise, la matière abordée en classe était de loin la plus intéressante depuis le début de la session. Nous avons parlé des difficultés d'adaptation et de comportement de certains élèves. Ce sujet m'intéresse particulièrement, car pour une future enseignante en adaptation scolaire, il est important de connaître les différents troubles de comportements et ce qui s'y rattachent. 


On aimerait bien  avoir cet élève là dans nos classes... hum hum :)
Dans les écoles, on retrouve plusieurs problèmes de comportement. Il en existe une panoplie, mais les plus fréquents sont les problèmes d'hyperactivité, la délinquance juvénile, les troubles de comportement liés à l'anxiété et à l'isolement, la dépression, ainsi que les comportements psychotiques (TED, schizophrénie). Bien entendu, il faut faire de la prévention pour que ces troubles ne deviennent pas impossible à gérer. Dans ce cours du mardi matin, Édith Jolicoeur notre professeure, a mis l'emphase sur la création et l'application des règles de vie en classe du primaire. En effet, il est primordial de toujours écrire une règle au "je" pour que l'élève se sente interpellé directement. Par exemple, écrire : " J'entre en marchant dans la classe". De cette façon, l'enfant va se sentir aussitôt concerné par cette règle, donc il va probablement la suivre. De plus, d'autres stratégies efficaces existent pour aider à prévenir les troubles de comportement, comme l'aménagement de la classe favorisant l'apprentissage, la planification de l'horaire et de la routine, la gestion du temps et la communication avec l'élève. Voici un document PDF qui traite en détail la situation des troubles de comportement à l'école, il explique aussi comment l'élève se sent dans cette position, ainsi que les moyens pour les enseignants et les parents de prévenir ces comportements. 

Bref, ce cours d'EHDAA était le plus intéressant de tous. Ce n'était qu'un court résumé de la matière, mais vous pouvez imaginer le reste, c'était vraiment enrichissant ! Malgré mon début de journée qui s'annonçait catastrophique, j'ai adoré cet apprentissage significatif pour moi.

* L'image provient de ce site internet .